Un slow langoureux
J’y ai cru aux violons qui valsent autour des amoureux
Aux films à l’eau de rose au parfum vaporeux
Les amants perdus sur une île déserte, peuplée
De rêves inédits, chargés de passion et de sensualité.
Un slow langoureux, blottie contre ton corps qui m’appelle
Tes mains montent et descendent le long de mon dos, en rappel
Et tes soupirs, mes soupirs mélangés qui défient le silence
D’où frémissent déjà, les premiers signes d’impatience.
J’y ai cru aux délicieuses promesses chuchotées dans un baiser
L’avenir a le goût épicé d’un dîner aux chandelles, en toute intimité
Dans une gorgée de champagne, On imagine les prémices du désir
Qui s’insinuent dans un ténébreux regard, un malicieux sourire.
Un slow langoureux, entre tes bras puissants qui me retiennent
Prisonnière consentante, j’attends docilement que l’heure vienne
Ce précieux instant crucial Où tu prendras la décision finale
De m’emporter dans le plaisir des sens, d’être la femme idéale.
J’y ai cru aux week ends romantiques, aux nuits blanches
Tes doigts pressés, tes doigts usés d’avoir caressé mes hanches
Premières nuits d’amour confus, au moment où l’inconnu devient réalité
Quand le besoin de recommencer donne le la à une belle histoire qui va débuter….
Un slow langoureux que je vis dans mes rêves, le soir, les yeux fermés
Quand tu dors fatigué, après une dure journée, assoupi de ton coté,
Tout se déchaîne dans ma tête, fantasmes de femme amoureuse, troublée
qui soupire, hélas au réveil dès tout s’envole dans un brouillard glacé…
Un Brouillard glacé car j’ai froid aussi lovée dans les draps même quand tu es là
Quand l’amour n’a plus la saveur complice des premiers émois, premiers ébats
Alors je vis ma solitude enfermée dans un monde qui n’existe pas pour toi
Un monde fantasque, de folie, de plaisir, où pourtant, tu es avec moi….
Ce slow langoureux, blottie contre ton corps viril et chaleureux
Quand les violons s’éclipsent, enfin pour nous laisser tous les deux
Viens avec moi, emporte moi dans ce monde hors du temps,
Même si ce n’est que pour un ….court moment……
Le temps que je puisse connaître encore la magie, l’alchimie de l’amour fusionnel
Pour retrouver l’amant que tu fus, celui qui attise au creux de mes reins, ce feu perpétuel
Quand les mots deviennent dérisoires, quand la raison reste derrière la porte dans le couloir
Même si les années passent et nous échappent, avec toi, je veux encore y croire.
